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À sa sortie de La Manufacture en 2018, Guillaume Miramond a débuté sa carrière d’acteur sur les planches du POCHE rejoignant l’Ensemble durant deux saisons (2019-2020 et 2020-2021). Il y rencontre Jean-Louis Johannides, Florence Minder, Guillaume Béguin, mAthieu Bertholet, Manon Krüttli et Anne Bisang. Il joue aussi dans Les Rigoles, adaptation de la B.D de Brecht Evens m.e.s par Mathias Brossard ainsi que dans Sous Influence, un spectacle de Nina Negri, créé à partir du film de John Cassavetes, Une Femme Sous Influence. Actuellement il travaille avec Le Groupe Fantômas sur l’adaptation d’un roman de Céline Minard, Le Dernier Monde (m.e.s Guillaume Bailliart). Parallèlement à son activité de comédien, Guillaume Miramond travaille au développement de ses propres projets théâtraux. Son premier spectacle, Double(s) : Lulu a été présenté au Centre Culturel des Grottes en avril 2022 ainsi qu’au Festival GOGOGO 23, au Théâtre du Grütli. Lors de la saison ÉC(H)O au POCHE, il mettra en scène Krach, un texte de Philippe Malone.
Selma Alaoui vit à Bruxelles. Après une formation à l’INSAS, elle travaille comme auteure, metteure en scène et actrice. Depuis 2007, elle est codirectrice artistique du collectif théâtral Mariedl, en résidence artistique au Théâtre Varia (Bruxelles). Son travail de mise en scène et d’écriture explore les thèmes de l’identité et de la vie en société de manière poétique et organique, comme dans Anticlimax de Werner Schwab (Prix de la critique – Meilleure Découverte 2007), I would prefer not to (Prix de la critique – Meilleure mise en scène 2011), L’amour, la guerre (2013), ou Notes pour le futur (2015). Depuis quelques années, son travail s’articule autour de la question des nouveaux récits et de la résistance. En 2016, elle a adapté le roman Apocalypse bébé de Virginie Despentes à la scène. En 2020, elle présente Science-fictions, un spectacle sur l’avenir et la fabulation. Selma Alaoui est également artiste associée du Théâtre de Liège et enseigne à l’INSAS. Au POCHE /GVE, elle met en scène Krach de Philippe Malone lors de la saison_drüüü (2017), Femme disparaît (versions) de Julia Haenni lors de la saison_répertoire (2021), et La putain respectueuse de Jean-Paul Sartre lors de la saison_(RE)CYCLE (2023). Elle signera cette saison une nouvelle mise en scène de Au Bord, texte coup de poing de l’auteure Claudine Galea qui avait marqué les esprits au POCHE /GVE lors de la saison_unes (2015-16).
Originaire de Winterthur, Patric Bachmann est dramaturge. Dès 2009, il travaille au Stadttheater de Berne sous la direction d’Erich Sidler. Il a également travaillé au Theater St. Gallen, au Theater Basel, au Vorarlberger Landestheater à Bregenz ainsi que sur la scène indépendante. Il s’engage de plus en plus dans la politique culturelle suisse et la promotion de la danse et du théâtre à Zurich.
Olivier Keller est metteur en scène. Son intérêt pour la dramaturgie contemporaine l’a conduit, entre autres, au Théâtre de Bâle, à l’Uppsala Stadsteater en Suède, au Stadttheater de Berne, au Theater St. Gallen, au Vorarlberger Landestheater à Bregenz ainsi que sur la scène indépendante. En 2023, Il suit une formation continue en management du théâtre et de la musique à l’université Ludwig-Maximilian de Munich.
En 2002, les frères bilingues fondent la compagnie de théâtre indépendante // fragment //. De 2012 à 2022, ils co-dirigent le Theater Marie (Argovie), un théâtre dédié notamment à la dramaturgie contemporaine. Deux de leurs mises en scène ont notamment été invitées aux Journées du Théâtre (2017 & 2021). Dès 2024, ils assumeront ensemble la co-direction artistique du théâtre du TOBS Theater Orchester Biel Solothurn.
Formé à l’Université des Arts de Berlin, directeur artistique et metteur en scène de la compagnie MuFuThe, auteur en résidence au GRÜ/ Transthéâtre puis à La Comédie de Genève, danseur sous la direction de Cindy Van Acker et Foofwa D’Imobilité, ou encore auteur de pièces publiées chez Actes Sud-Papier et traducteur, mAthieu Bertholet croise les pratiques et développe un mode d’expression singulier, non cloisonné et exigeant. Nommé directeur du POCHE /GVE en 2015, il est également co-instigateur du master de mise en scène à La Manufacture de Lausanne, co-responsable du département Écriture Dramatique de l’ENSATT à Lyon et enseignant à l’Université belge de Louvain. Au Théâtre Vidy-Lausanne, il crée le spectacle Luxe, Calme, début 2018. La même année, il met en scène Bajo el signo de Tespis de José Manuel Hidalgo pour le Dramafest, la biennale de dramaturgie contemporaine de Mexico, qui est repris à Oaxaca et Genève. Pour le POCHE /GVE, il signe des mises en scènes de pièces dont il traduit lui-même le texte : Edith (Le journal d’Edith) de Patricia Highsmith, Gouttes d’eau sur pierres brûlantes de Rainer Werner Fassbinder lors de la saison_répertoire (2020-21) et Éveil /Printemps de Frank Wedekind lors de la saison (RE)CYCLE (2022-23). Cette saison, il présentera une mise en scène du grand auteur dramatique français Jean-Luc Lagarce, Le Pays lointain.
En 2021, mAthieu Bertolet remporte un Prix suisse des arts de la scène pour son travail de passeur entre les langues et les formes, entre les textes et les spectatrices.
Comédienne et metteure en scène, Sarah Calcine sort diplômée en mise en scène de La Manufacture – Lausanne en 2017. Son spectacle de sortie Mon Petit monde porno, de Gabriel Calderón, est repris lors du festival Fragments à Paris en octobre 2018. Elle collabore ensuite avec Nina Negri, Dieudonné Niangouna, Alenka Chenuz et Amélie Vidon, et elle assiste Gabriel Calderón, Marion Chabloz et Anna Lemonaki. Elle crée la compagnie vaudoise BOULE À FACETTES, qui questionne le rituel théâtral et développe des collaborations autour des langages de la culture populaire et l’univers de la fête entre paillettes, violence et nostalgie. Elle joue dans On achève bien les oiseaux, conçu avec Pauline Castelli, présenté au festival C’est Déjà demain (Théâtre Saint-Gervais, 2021) et repris au Théâtre de Vidy dans le cadre des Newcomeuses (2022). Depuis 2018, au sein de la mission Recherche de la Manufacture, elle mène une enquête urbaine mêlant théâtre et géographie, aux côtés de Florian Opillard et Claire de Ribaupierre. En 2023, elle est intervenante au sein du Master en mise en scène de la Manufacture – Lausanne.
Au POCHE /GVE, elle co-met en scène Manifesto(ns) ! en février 2020 avec Joséphine De Weck, et met en scène Privés de feuilles, les arbres ne bruissent pas de Magne Van den Berg en 2022 qui est repris dans une version itinérante dans le cadre du Festival de La Bâtie – Genève en septembre 2023.
Jan Koslowski travaille comme auteur, metteur en scène et acteur. Il étudie la mise en scène avec Luk Perceval à l’Académie des arts dramatiques de Ludwigsburg et à la Haute école des arts de Zurich.
Il fait ses premiers pas dans le théâtre avec P14, la troupe jeunesse de la Volksbühne de Berlin, où il suit l’enseignement de René Pollesch et présente ses propres travaux. Ses pièces ont été jouées au Staatstheater de Stuttgart, au Schauspielhas de Magdeburg, à la Volksbühne de Berlin, au Schauspielhaus de Graz, ainsi qu’à Hong Kong. Il est co-fondateur avec Laura Koerfer de Hyperlokal à Zurich, ainsi que du projet de théâtre itinérant STAGE.
Ses textes ont été publiés dans les magazines “Das Wetter” et “Nichts als Schönheit”, entre autres. Son premier roman, Rabauken, a été publié en 2020. En tant qu’acteur, il a notamment joué dans le drame post-apocalyptique Ende Neu de Leonel Dietsche et dans le film Millennials de Jana Bürgelin, primé à la Berlinale. Parallèlement à son travail pour la scène, il a dirigé plusieurs courts et moyens métrages de fiction et documentaires. Son premier long métrage, Brigitte Reimann besteigt den Mont Ventoux! (Brigitte Reiman escalade le Mont Ventoux!), est sorti en 2021.
Giulia Rumasuglia (1992*, Genève), metteuse en scène, est diplômée de La Manufacture et vit entre Genève et Zürich. Ses collaborations artistiques l’amènent au Schauspielhaus Zürich où elle travaille avec Herbert Fritsch, au Grand Théâtre de Genève avec Luk Perceval, et au Théâtre Vidy-Lausanne avec Katie Mitchell et Rimini Protokoll. En 2022, elle commence sa collaboration avec Stefan Kaegi/Caroline Barneaud en tant qu’assistante artistique sur Utopolis Lausanne, qu’elle poursuit en 2023 et 2024 avec Paysages partagés.
Formée en littérature française et russe à l’Université de Genève et à la Humboldt Universität zu Berlin, elle consacre sa recherche théâtrale, à La Manufacture, à la fabrique du silence sur scène. En novembre 2024, elle mettra en scène la pièce Hercule d’après Hercule et les Ecuries d’Augias de Friedrich Dürrenmatt au Théâtre Vidy-Lausanne.
En 2022-23 au POCHE /GVE, elle travaille comme assistante à la mise en scène pendant la saison_(RE)CYCLE sur les spectacles Le Père Noël est une benne à ordures mis en scène par Manon Krüttli, Edmée mis en scène par Florence Minder & Julien Jaillot, Still Life (Monroe-Lamarr) mis en scène par Anne Bisang, ainsi que La putain respectueuse mis en scène par Selma Alaoui. Lors de cette saison_ÉC(H)O, elle assiste Jan Koslowski sur Le si peu talentueux Mr R., avant de présenter sa propre mise en scène de femme disparaît (versions) de Julia Haenni en deuxième partie de saison.
Née en 1970 à Zurich, Nicole Seiler se forme en danse et en théâtre à la Scuola Teatro Dimitri à Verscio (CH), à la Vlaamse Dansacademie à Bruges (B), et à Rudra Béjart à Lausanne (CH). Après une carrière d’interprète, Nicole Seiler fonde sa compagnie en 2002 à Lausanne et compte une trentaine de projets à ce jour. Elle a su s’imposer comme une figure incontournable de la scène suisse de danse contemporaine. Sa recherche donne naissance à des projets novateurs et singuliers dans une multitude de formats : des spectacles chorégraphiques scéniques, des vidéos et films, des performances et des installations chorégraphiques souvent in situ qui gardent le·a spectateur·ice actif·ve dans l’interprétation.
Ces dernières années, sa recherche porte sur la relation entre l’image et le son – plus spécifiquement sur la description du mouvement, l’exploration du langage dansé en relation avec son pendant articulé, ainsi que la mémoire du mouvement d’un point de vue historique et personnel. Cette démarche l’a notamment amenée à développer un intérêt pour le travail vocal et, à travers son usage à faire du corps un instrument total.