autres créatrices de saison

Après des études théâtrales, elle mène une collaboration au long cours avec Angela Konrad comme assistante à la mise en scène et dramaturge jusqu’en 2010. Elle accompagne ensuite divers artistes en tant que dramaturge mais également comme chargée de diffusion et de production, dans les univers de la marionnette, des écritures d’aujourd’hui et des jonctions entre Arts et Sciences (Cie Arnica, Cie Les Rémouleurs, Cie de l’Erre, Cie Zone Critique – Frédérique Aït-Touati).

Depuis 2010, elle est membre du collectif A Mots Découverts qui accompagne les auteurices dans le temps de l’écriture ; en 2014 elle initie et coordonne avec ce collectif le festival biennal Les Hauts Parleurs à Paris (4 éditions). En 2023, elle élabore la pré-sélection du corpus du Prix RFI.

Elle mène en complicité avec certains auteurices qui la sollicitent un accompagnement dramaturgique suivi sur plusieurs années (notamment Simon Grangeat, Pauline Peyrade, Anne-Christine Tinel, Aurianne Abecassis, Clémence Attar…).

Depuis 2015 elle développe pour Marine Mane et la Cie In Vitro, les Laboratoires de Traverse – des sessions d’expérimentations artistiques transdisciplinaires.

Elle participe à la création de la revue La Récolte, dédiée aux écritures d’aujourd’hui, dont elle est co-rédactrice en chef avec Simon Grangeat.

Après son baccalauréat, Fanny Courvoisier suit des études de décoration à l’Ecole d’Arts de Vevey. Elle rencontre le théâtre lors d’un stage avec Adrien Moretti et décide très vite de chercher des voies dans ce domaine. Elle se forme en assistant des scénographes tels que Gilbert Maire, Jean-Luc Taillefert ou encore Sylvie Kleiber. Au Petit Théâtre de Lausanne, depuis août 2013 elle occupe un poste d’assistante technique, aux côtés de Gilbert Maire, directeur technique jusqu’en 2017, puis de Philippe Botteau. En parallèle, elle crée des scénographies pour la compagnie de théâtre de Matthias Urban (1984, Le jeune prince et la vérité, Vernissage, La Comédie des Erreurs, Les Petits Matins, L’hiver quatre chiens mordent mes pieds et mes mains, Le sexe c’est dégoûtant, Parfois je parle toute seule et Vous toussez fort Madame) celle du Pavillon des Singes (Chantons quand même, Il est minuit si on chantait ? On n’a pas tous les jours 100 ans!), de Michel Voïta (La Belle et la Bête), Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier (Gouverneur de la rosée et Une rose et un balai), Jean-Yves Ruf (Il va où le blanc de la neige quand elle fond?, Le Bizarre, Jouer son rôle), Jérôme Richer (Malgré…) et d’autres.

Elle partage depuis 2017 un atelier avec une autre scénographe: Neda Loncarevic. C’est ensemble et avec Sylvie Kleiber aussi qu’elles décident de mener une première expérience de collectif scénographique pour la pièce G.O.L.D d’Anna Lemonaki jouée lors du festival de la Bâtie en août 2022. Au POCHE, elle assure la scénographie de Femme disparaît (versions) lors de la saison ÉC(H)O.

Après un Bachelor en arts visuels à l’ECAL, Fleur Bernet débute son travail de scénographe en 2019 en réalisant la scénographie et les costumes de Mama de Margot Van Hove, qui remporte la même année le prix Premio. Elle obtient son Master en scénographie à la Manufacture en 2021, et réalise en parallèle des scénographies pour différentes metteures en scène telles que Dylan Ferreux, Anouk Werro, Juliet Darremont, et Jeanne Kleinman. Elle participe en tant que cheffe décoratrice au court métrage Doosra de Keerthigan Sivakumar, qui remporte le Prix d’excellence du domaine arts visuels de la HES-SO. Récemment, elle a réalisé la scénographie pour Ainsi va la vie de Samuel Perthuis, créé au Théâtre Les Halles de Sierre, ainsi que pour En finir aux côtés de Daria Deflorian et de la promotion L de la Manufacture, à la Comédie de Genève. Elle a également collaboré avec Alexandre Doublet sur sa pièce La machine dans la forêt, et est actuellement assistante de Philippe Quesne sur son spectacle Fantasmagoria. 

Dans sa pratique artistique, Fleur Bernet prend appui sur les singularités d’un espace – ce qu’elle nomme sa « charge » – pour imaginer ses scénographies. Au POCHE, durant la saison 23-24, elle participe à la réflexion sur le PROJET VERT PILOTE chapeauté par Sylvie Kleiber et assure les scénographies de trois spectacles de la saison ÉC(H)O – Solastalgie, Krach, Le Pays lointain en collaboration avec Mélissa Rouvinet.

Romain Bionda est maître assistant en littératures comparées à l’Université de Lausanne et il dirige la revue Fabula-LhT : littérature, histoire, théorie. Ses recherches les plus récentes s’inscrivent dans le domaine des humanités environnementales. Il a par ailleurs coordonné plusieurs volumes collectifs en lien avec des questions liées au genre – Femmes de spectacle (danse, opéra, théâtre) : création, représentation et sociabilité au féminin (1650-1914) (à paraître, dir. Avec Valentina Ponzetto) –, à la plurimédialité de la littérature – Publier la littérature : le texte et ses médias (édition, exposition, performance) (2023, dir. Avec François Demont et Mathilde Zbaeren) – ou à la science-fiction – Le Théâtre de science-fiction : premiers éléments de cartographie (2021). Un livre issu de sa thèse, intitulée Manières de lire les textes dramatiques : métacritique, historiographie, théorie (XIX^e-XXI^e siècles), est en préparation.

En tant que dramaturge, il a surtout travaillé avec Rébecca Balestra. Depuis peu, il collabore avec Rocio Berenguer et avec les Compagnies du Multivers, animées par Julie Bugnard, Christian Cordonier, Isabela de Moraes Evangelista et Isumi Grichting.

Après des études de littérature et de philosophie, Eléonore Bonah se forme au jeu à l’École internationale Jacques Lecoq à Paris. En 2018, elle est engagée au Schauspielhaus Bochum comme assistante à la mise en scène de Johan Simons. Entre septembre 2018 et juin 2020, elle collabore essentiellement avec ce dernier, ainsi qu’avec Tobias Staab, Karin Henkel, Koen Tachelet et Herbert Fritsch. Durant la saison 2019-20, elle y met en scène le comédien Lukas von der Lühe dans un projet intitulé La terre est une boule (Die Erde ist eine Kugel),dont elle signe également la scénographie. En 2021, elle intègre le Master de mise en scène à la Manufacture – Lausanne.Depuis, elle se forme aux côtés de Mathilde Monnier, Béatrice Houplain, Manon Krüttli, Michèle Pralong, Nicolas Maury, Marianne Denicourt et Rudy Decelière. Elle collabore également avec Philippe Grandrieux en tant qu’assistante à la mise en scène pour son opéra Tristan et Isolde à l’Opera Ballet Vlaanderen, à Anvers en Belgique, au printemps 2023. Elle prépare actuellement son projet de sortie, qu’elle co-signera avec Maria Clara Castioni, élève de sa promotion en section scénographie. Il s’agit une adaptation scénique du récit Lenz de Georg Büchner, avec deux performeuses au plateau. Au POCHE, durant la saison 23-24, Eléonore Bonah assistera mAthieu Bertholet sur la création de Le Pays lointain ainsi que Selma Alaoui sur la création de Au Bord.

Née à São Paulo au Brésil, Alessandra Domingues est créatrice lumière et artiste visuelle. Elle possède un Master/Recherche en théorie et pratique du théâtre de l’Université de São Paulo et un diplôme en Arts Visuels de la Faculdade Paulista de Artes de São Paulo. Elle est artiste intervenante à SP Escola de Teatro (HE), São Paulo depuis 2010. Elle est co-fondatrice de la compagnie théâtrale Cia Livre de Teatro. Son travail de plasticienne a été présenté dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, notamment au Bahreïn, en France et au Brésil. Pour Alessandra, la création de lumière ne se fait pas de manière isolée, mais en lien avec l’ensemble d’un projet, d’un espace, d’un contexte. À ce jour, elle a créé plus de 80 projets de lumière avec des musiciennes, des performeuses, des metteures en scène et des chorégraphes provenant de plus de dix pays différents. En Suisse, elle a notamment collaboré avec Natacha Koutchoumov, Davide-Christelle Sanvee, Catol Teixeira, Olivia Csiky Trnka, Marthe Krummenacher, Isabelle Chaldek, Marvin M’Toumo, Kiyan Koshoie, Daniele Pintaudi et Ensemble Vide. Au POCHE, durant la saison 23-24, elle assurera la création lumière de toute la saison ÉC(H)O.

Juliette Mouteau suit un parcours littéraire avant de choisir de se consacrer à des formations d’art dramatique à l’Université et au Conservatoire de Besançon, en France. Elle fait ses premiers pas professionnels au Centre Dramatique National de Besançon comme comédienne, puis développe son intérêt pour la mise en scène aux côtés de Célie Pauthe et de Marie Fortuit. Aujourd’hui en deuxième année de Master en mise en scène à la Manufacture – Lausanne, elle s’interroge sur les rapports d’équilibre et de déséquilibre dans la parole. En parallèle, elle réalise des stages et assistanats de mise en scène, notamment avec Lina Majdalanie et Rabih Mroué au Théâtre de Vidy à Lausanne, Floriane Comméléran au Centre de culture ABC à la Chaux-de-Fonds, ou encore Krystian Lupa à la Comédie de Genève. Au POCHE, durant la saison 23-24, Juliette Mouteau assistera Nicole Seiler sur la création de Et soudain Mirna ainsi que Guilia Rumasuglia sur la création de Femme disparaît (versions).

Mélissa Rouvinet obtient un diplôme en psychomotricité de la Haute école de travail social de Genève en psychomotricité, avant de suivre un Bachelor en arts visuels à l’EDHEA, École de design et Haute école d’art du Valais. Elle intègre ensuite un cursus de Master à la Manufacture – Lausanne, en orientation scénographie. Son travail a été montré à la Galerie 3000 et la galerie Bernhard Bischoff à Berne, à la Fri Art Kunsthalle à Fribourg, au Manoir de la Ville de Martigny ou encore à l’espace d’art Tunnel Tunnel à Lausanne. Dans le cadre de son travail de diplôme, elle réalise la scénographie de Bains en famille, mis en scène par Anouk Werro. Depuis, elle collabore en tant que scénographe avec, entre autres, les metteures en scène Julien Meyer, Alexandre Doublet, Coline Bardin, Clara Delorme, Flavia Papadaniel, Margot Van Hove, et Romain Daroles. Au POCHE, durant la saison 23-24, elle participe à la réflexion sur le PROJET VERT PILOTE chapeauté par Sylvie Kleiber et assure les scénographies de trois spectacles de la saison ÉC(H)O – Solastalgie, Krach, Le Pays lointain en collaboration avec Fleur Bernet.

Leila Vidal Sephiha est metteuse en scène, dramaturge, performeuse et spécialiste en études théâtrales. Elle étudie les sciences humaines et le théâtre à l’Université Paris Nanterre et à la Ludwig-Maximilians Universität de Munich. De 2017 à 2022, elle effectue des recherches pour une thèse de doctorat sur le processus de création de Nicolas Stemann. À partir de 2015, son travail l’emmène au Théâtre Nanterre-Amandiers, au Münchner Volkstheater, à la Ruhrtriennale, à l’Opéra Comique de Paris, au Maxim Gorki Theater, et au Théâtre de Vidy. De 2019 à 2022, elle est assistante à la mise en scène au Schauspielhaus de Zurich de et y travaille en étroite collaboration avec cinq de ses metteures en scène associées, dont Nicolas Stemann. En tant qu’artiste, elle initie et participe à des projets aux médiums divers, comme les pièces Performers Rule : B612 (essai performé et vidéo de Laura Weibel) et Performers Rule : Soï (duo improvisé d’expression corporelle et de musique libre avec le musicien Samuel Boutros). Elle collabore actuellement avec le chanteur d’opéra et artiste Valérian Bitschnau sur une création d’opéra-documentaire, ainsi qu’avec l’artiste plasticienne et chorégraphe autrichienne Elisabeth Bakambamba Tambwe. Au POCHE, lors de cette saison ÉC(H)O, elle assistera Patric Bachmann & Olivier Keller sur la création de  Solastalgie et Guillaume Miramond sur la création de Krach.